HAUSFATER Rachel

"L'école buissonnière" (2024)

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Il était une fois, une femme qui voit le jour, le 3 décembre 1955, près de Paris. C’est à l’âge de huit ans qu’elle se découvre une passion pour l’écriture. Elle décide de devenir écrivaine et commence à écrire ces premières histoires. Rachel Hausfater décrit son enfance comme pétulante et intense, entourée de trois sœurs et un frère, avec beaucoup de livres, de jeux, de musique, de rire et de rêves. Ayant l’âme d’une grande aventurière, elle fait toutes sortes de petits boulots et de grandes expériences. Elle a passé plusieurs années à voyager et a vécu notamment en Allemagne, aux Etats-Unis ainsi qu’en Israël. C’est finalement à Paris qu’elle décide de s’y installer, de suivre des études d’anglais et d’enseigner l’anglais durant 25 ans dans un collège de Bobigny. Du côté personnel, Rachel Hausfater s’est mariée à deux reprises et a eu trois enfants, les amours de sa vie : Noémie, Gabrielle et David. A l’heure d’aujourd’hui, elle se consacre dorénavant à l’écriture et aux rencontres avec ses lecteurs, ainsi de profiter de ses grands enfants et de sa petite fille et de voyager dès qu’elle peut. Rachel Hausfater écrit des romans aussi bien que pour les enfants que les adolescents mais aussi des albums. Elle compte plus d’une quarantaine d’ouvrages. De plus, elle fait des traductions, rencontre ses lecteurs qui lui donnent des nouvelles de ses livres et de ses personnages. En outre, elle écrit plusieurs romans en collaboration avec d’autres auteurs tels que Yael Hassan : « De Sacha à Macha » ; « Roman portable » ou bien « L’Ombre ». Ses ouvrages ont été traduits en plusieurs langues par exemple le chinois, le coréen, le japonais, le roumain, l’hébreu, l’italien, l’espagnol, l’anglais, le néerlandais… Certains de ses textes ont été adaptés pour la scène comme « Yankov » et plein d’autres. Au sein de ses livres, multiples thèmes sont abordés : la recherche des origines, la différence, la Shoah, l’adolescence et ses remous, les rapports entre parents et enfants, la découverte de l’amour, la quête de la liberté, l’affirmation de soi et les passions telles que la musique et les gâteaux. Le fruit de son travail est récompensé par plusieurs prix : en 2003, elle gagne le prix Goya Découverte et le prix Culture et Bibliothèque pour tous en 2004 pour « Gigi en Egypte » ; le prix des Incorruptibles, catégorie 3ème/lycée en 2016 pour « Yankov » et plein d’autres. Parmi sa vaste bibliographie, on peut citer ces deux derniers livres en date. Il y a tout d’abord "Beate et Serge Klarsfeld : Non à l'impunité" publié en mars 2024. C’est l’histoire de deux personnes, l’une est née à Berlin sous le nazisme, l’autre est né dans une famille juive persécutée par les Nazis. Ni l’un, ni l’autre l’accepte que les crimes de la Shoah restent impunis. Ils vont devenir les plus célèbres chasseurs de Nazis, pour redonner une identité aux victimes et que justice soit faite. Enfin, son livre « L’école buissonnière » qui est à paraître pour mai 2024, se déroule dans la campagne Normande. Ce n’est pas facile de s’intégrer dans un lycée agricole en Normandie quand on vient d’une cité en banlieue parisienne ! Entre bouses, bestiaux, cours bizarres et bizutages, le choc est rude pour le personnage de Billy. Armé de son seul sens de l’humour, il lui faudra se battre pour apprivoiser peu à peu bête et gens et se faire une place au soleil et sous la pluie. En tant qu’écrivaine, Rachel Hausfater a plein d’histoires dans sa tête qui trépignent pour qu’elle les racontent ; plein de personnages qui lui supplient de raconter leur histoire ; plein de passions qui réclament des mots et plein d’émotions qui doivent être partagées.